L'élue divers droite d'Arcachon Anny Bey passera devant le tribunal de grande instance de Bordeaux le jeudi 1er mars à 14h30. Une procédure dont Yves Foulon, maire de la ville, est à l'origine. Celui-ci n'a pas apprécié la similitude faite entre lui et un certain Patrick Balkany, dans un post sur Facebook datant du 13 décembre nommé "Heureuse qui comme Ulysse...". L'ancienne candidate aux législatives y dresse alors son bilan de l'année écoulée, évoquant justement ces élections. Anny Bey fait également allusion à ses "collègues de l'opposition" au sein du conseil municipal en les saluant malgré des "convictions différentes". |
Aussi, le maire Les Républicains de la commune n'a sûrement pas du aimé ces quelques lignes mettant en cause son management : "un système opaque, une gestion affolante des deniers publics et du patrimoine foncier, un clientélisme effréné, des relations incestueuses entre public et privé. Intimidations, discriminations, injures, menaces, favoritisme, conflits d'intérêts, trafic d'influence et j'en passe". Anny Bey, qui a renoncé aux municipales de 2020 à Arcachon et qui a décidé de s'installer à Lège-Cap Ferret s'expliquera devant le TGI au début du mois de mars, accompagnée d'Alexandre Labetoule, son avocat. "Je regrette le retentissement judiciaire donné à cette affaire par le Maire, dans la mesure où je considère qu’il s’agit d’un désaccord politique entre un élu et son opposition qui n’a donc pas sa place devant les tribunaux" a t-elle réagi. Dans son post du 13 décembre l'ancienne candidate aux municipales écrivait "Je suis heureuse du travail accompli, en dépit de tous les obstacles mis sur ma route". Une route encore parsemée d'embûche.