Il n'est jamais facile de juger le travail d'un ami tout en étant neutre. Surtout que notre histoire avec Wood (parce que c'est donc de lui qu'il s'agit) est particulière. Maxime Gentieu de son vrai nom a dans un premier temps était une curiosité et un coup de cœur. Puis un invité dans Tout est à nous! et très rapidement un ami et chroniqueur dans cette même émission. Il est maintenant au delà de ça. Finalement c'est assez dingue de voir naître et surtout évoluer (si vite) une amitié. Cet andernosien nous a charmé et vous allez vite l'être si l'homme de même pas 24 ans est encore un inconnu pour vous. |
Maxime a décidé du pseudonyme de Wood pour la simple est bonne raison qu'au quotidien il voit la beauté d'une forêt et des bois derrière chez lui. "Wood est mon double" explique celui qui a eu sa première guitare à l'âge de 15 ans et qui a très vite commencé à composer en anglais. "Le folk pour moi c'est en anglais se défend t-il. Ça permet d'exprimer certaines choses tout en ne se dévoilant pas". Et c'est vrai que les sujets abordés par le chanteur sont sensibles et peuvent être personnels : l'amour, la mort, le manque. "Des choses de lovers, je le revendique" ironise celui qu'on appellera Max Brassens le temps de quelques émissions lors de ses quiz hilarants autour d'une guitare et d'une étrange imitation de Georges Brassens.
Finalement, à l'image de son ami DJ PAUL, Maxime se lâche mais en chanson. "Jeune, j'étais introverti à l'école et la musique a été importante pour moi" se souvient Wood. C'est sans faire attention aux autres mais tout en s'entourant des bonnes personnes qu'il décide de partir à l'aventure. Plusieurs EPs sortent dont un surprenant ne comprenant que des morceaux en ukulélé ! Si les retours sont bons, Maxime en demande et en fait plus : la scène, la "maison" de chaque artiste (en principe !). Wood a eu la chance d'en faire et pas des moindres : 24 novembre 2012, la prestigieuse Rock School Barbey de Bordeaux fait le plein pour accueillir la "star" bretonne Alan Stivell. L'andernosien se chargera de faire la première partie, chose peu évidente quand on sait que l'on est pas face à son public. Qu'importe, il fonce et assure ! Juin 2013 il participe au festival Code Forum à Talence et joue devant des centaines de gens aux côtés du groupe de rap L'Entourage (passé par chez nous) ou encore Axel Tony. Plusieurs mois après il fera la première partie de Satellite Jockey au Chicho. Ce fut à chaque fois différent, dans des salles pleines, d'autres vides ... qu'importe, Wood a soif de scène !
Bob Dylan, Damien Rice, Cocoon, The Lumineers, Fauve ou encore Julien Doré figurent dans les références du jeune homme à la voix si envoûtante. Des modèles qu'il n'hésite pas à reprendre. Julien Doré, Drake, Lykee Li, Justin Timberlake, Lou Reed (et oui carrément !); Miley Cyrus ou le célébrissime "You Can't Get What You Want" des Rolling Stones. Non mais le mec ose reprendre les Stones et avec une classe ultime ! Un régal. Mais dernièrement c'est sa reprise de "Saint Claude" (Christine and The Queens) qui fait parler. Juste avant Noël l'artiste partage ça sur les réseaux sociaux et depuis tourne au moins une fois par jour à la maison (au moins). Ce n'est jamais copier, encore moins égalé, là n'est pas le but. Il développe : "le principe est de s'approprier ces chansons (commerciales) et de leur donner un nouveau sens". Il a tout juste le gamin !
Finalement, à l'image de son ami DJ PAUL, Maxime se lâche mais en chanson. "Jeune, j'étais introverti à l'école et la musique a été importante pour moi" se souvient Wood. C'est sans faire attention aux autres mais tout en s'entourant des bonnes personnes qu'il décide de partir à l'aventure. Plusieurs EPs sortent dont un surprenant ne comprenant que des morceaux en ukulélé ! Si les retours sont bons, Maxime en demande et en fait plus : la scène, la "maison" de chaque artiste (en principe !). Wood a eu la chance d'en faire et pas des moindres : 24 novembre 2012, la prestigieuse Rock School Barbey de Bordeaux fait le plein pour accueillir la "star" bretonne Alan Stivell. L'andernosien se chargera de faire la première partie, chose peu évidente quand on sait que l'on est pas face à son public. Qu'importe, il fonce et assure ! Juin 2013 il participe au festival Code Forum à Talence et joue devant des centaines de gens aux côtés du groupe de rap L'Entourage (passé par chez nous) ou encore Axel Tony. Plusieurs mois après il fera la première partie de Satellite Jockey au Chicho. Ce fut à chaque fois différent, dans des salles pleines, d'autres vides ... qu'importe, Wood a soif de scène !
Bob Dylan, Damien Rice, Cocoon, The Lumineers, Fauve ou encore Julien Doré figurent dans les références du jeune homme à la voix si envoûtante. Des modèles qu'il n'hésite pas à reprendre. Julien Doré, Drake, Lykee Li, Justin Timberlake, Lou Reed (et oui carrément !); Miley Cyrus ou le célébrissime "You Can't Get What You Want" des Rolling Stones. Non mais le mec ose reprendre les Stones et avec une classe ultime ! Un régal. Mais dernièrement c'est sa reprise de "Saint Claude" (Christine and The Queens) qui fait parler. Juste avant Noël l'artiste partage ça sur les réseaux sociaux et depuis tourne au moins une fois par jour à la maison (au moins). Ce n'est jamais copier, encore moins égalé, là n'est pas le but. Il développe : "le principe est de s'approprier ces chansons (commerciales) et de leur donner un nouveau sens". Il a tout juste le gamin !
Et puis il y a eu la tentative Playin' Fools. Le groupe de Maxime composé également de la chanteuse Marie B', du teichois David Voinson et de Benjamin. Avec des morceaux lumineux comme Golden Fields, Forever Ago ou surtout For The Game les quatre fantastiques pouvaient espérer mieux que leurs quelques mois d'existence. Seulement en interne ça ne collait pas et c'est regrettable encore une fois ... mais qu'on se rassure, ces quatre là sont encore les meilleurs amis du monde et ne nous feront pas une "Gallagher" !
Désormais c'est sur son nouvel album "Child Dreams" que le jeune adulte se concentre. Il en a prit du temps et de l'énergie pour le faire son "enfant". Renfermé chez lui durant plusieurs semaines il bosse, bosse et bosse encore. Parfois, il prenait une soirée pour sortir et pour nous dire qu'il bosser à fond et qu'il était fière avant de repartir ... bosser dans son studio à domicile. Et puis on a entendu le résultat, entre amis. Car Wood c'est aussi ça, un grand cœur qui a besoin d'être rassuré avec des avis. Ainsi nous écoutâmes sans trop savoir ce fameux "Child Dreams". Le résultat était là, effectivement Maxime pouvait être fière. Sourire, frissons, yeux lumineux, regard vide et mode bulle activé. Nous voilà ailleurs avec sa double voix en ouverture ("If Only I Could Be Me"). Le ton est donné ! Mais attention, toute les chansons ne sonnent pas pareil et heureusement. Et c'est en ça que l'album est une réussite. "Way Back Home", le single et le deuxième morceau de l'opus est par exemple un morceau qui ne ressemble en aucun cas au premier ou au troisième ("A Wooden Boy") qui pour le coup sonne très intime. Les frissons eux arrivent pour "Funny Disorder". Le piano nous fait cet effet que voulez-vous ! Et puis comme si le bonhomme n'était déjà pas au dessus le voilà qui sort son ukulélé sur "Baby Don't Go Tonight". Efficace ! Mais pas autant que "My Lover" si on veut espérer ne pas terminer la nuit seul. Le morceau type à écouter enlacés à deux en s'imaginant (pourquoi pas et avec un sourire niait), son avenir avec la personne à nos côtés. Après, vous faites comme vous le sentez. Difficile de se décider sur LA chanson coup de cœur de cet album, mais "Gosth(s)" pourrait très bien tenir ce rôle. Chanson à histoire forte et émouvante, Wood nous transmet et nous balance en pleine figure (et paradoxalement avec une extrême douceur) cette émotion. Avec la chanson suivante "Another Year" on ose la comparaison. Il y a du Joshua Radin dans l'air. Physiquement d'ailleurs l'artiste très populaire aux USA (on entend notamment sa musique dans la série Scrubs) a une 'tite ressemblance avec notre sujet. La suite et la fin de l'album se passe sans fausse note (ça tombe bien pour faire de la musique). "Goodbye" et ses notes de piano (et les sensations qui vont avec) font très fin d'album mais le titre est seulement en neuvième position. Dommage ! Mais "The Light" nous permet de "prendre du rab" est de s'évader encore quelques instants. "Child Dreams" est la onzième et dernière chanson de la production. Ainsi Wood nous chante une dernière berceuse, refait surgir des rêves et nous rappelle qu'il n'est pas Superman. Diantre ! Maxime ne vole peut être pas mais chante nettement mieux que l'homme à la cape rouge !
Désormais c'est sur son nouvel album "Child Dreams" que le jeune adulte se concentre. Il en a prit du temps et de l'énergie pour le faire son "enfant". Renfermé chez lui durant plusieurs semaines il bosse, bosse et bosse encore. Parfois, il prenait une soirée pour sortir et pour nous dire qu'il bosser à fond et qu'il était fière avant de repartir ... bosser dans son studio à domicile. Et puis on a entendu le résultat, entre amis. Car Wood c'est aussi ça, un grand cœur qui a besoin d'être rassuré avec des avis. Ainsi nous écoutâmes sans trop savoir ce fameux "Child Dreams". Le résultat était là, effectivement Maxime pouvait être fière. Sourire, frissons, yeux lumineux, regard vide et mode bulle activé. Nous voilà ailleurs avec sa double voix en ouverture ("If Only I Could Be Me"). Le ton est donné ! Mais attention, toute les chansons ne sonnent pas pareil et heureusement. Et c'est en ça que l'album est une réussite. "Way Back Home", le single et le deuxième morceau de l'opus est par exemple un morceau qui ne ressemble en aucun cas au premier ou au troisième ("A Wooden Boy") qui pour le coup sonne très intime. Les frissons eux arrivent pour "Funny Disorder". Le piano nous fait cet effet que voulez-vous ! Et puis comme si le bonhomme n'était déjà pas au dessus le voilà qui sort son ukulélé sur "Baby Don't Go Tonight". Efficace ! Mais pas autant que "My Lover" si on veut espérer ne pas terminer la nuit seul. Le morceau type à écouter enlacés à deux en s'imaginant (pourquoi pas et avec un sourire niait), son avenir avec la personne à nos côtés. Après, vous faites comme vous le sentez. Difficile de se décider sur LA chanson coup de cœur de cet album, mais "Gosth(s)" pourrait très bien tenir ce rôle. Chanson à histoire forte et émouvante, Wood nous transmet et nous balance en pleine figure (et paradoxalement avec une extrême douceur) cette émotion. Avec la chanson suivante "Another Year" on ose la comparaison. Il y a du Joshua Radin dans l'air. Physiquement d'ailleurs l'artiste très populaire aux USA (on entend notamment sa musique dans la série Scrubs) a une 'tite ressemblance avec notre sujet. La suite et la fin de l'album se passe sans fausse note (ça tombe bien pour faire de la musique). "Goodbye" et ses notes de piano (et les sensations qui vont avec) font très fin d'album mais le titre est seulement en neuvième position. Dommage ! Mais "The Light" nous permet de "prendre du rab" est de s'évader encore quelques instants. "Child Dreams" est la onzième et dernière chanson de la production. Ainsi Wood nous chante une dernière berceuse, refait surgir des rêves et nous rappelle qu'il n'est pas Superman. Diantre ! Maxime ne vole peut être pas mais chante nettement mieux que l'homme à la cape rouge !
C'est sur son Bassin de cœur que Wood fera son premier concert accompagné de son amie et ex collègue de groupe, Marie B' où elle assurera la première partie avec Hugo. La belle bordelaise regorge de talent et avec modestie nous confiait être "plus amatrice que Maxime". Et qu'après plusieurs tentatives avortées en groupe elle décide finalement de chanter seule et pour le plaisir. Seule mais pas que puisque les deux amis avaient déjà joué ensemble le 22 mars dernier dans une cabane sur un des ports de Biganos. Le genre de concert intime auquel on raffole ! | |
La jeune femme avait d'ailleurs montré tout ses talents ce soir là en chantant plusieurs reprises. Adèle, Macklemore, Lilly Wood and The Prick, Agnès Obel (coup de cœur) ou même le très radiophonique "Come Together" des Beatles messieurs, mesdames (!), tous les styles y passent ! Pour la petite histoire ces deux là se sont rencontrés lors d'un casting de la Nouvelle Star à Toulouse. Marie aurait demandé à Maxime de "lui tenir le manche" ..... en parlant de sa guitare !
Une beau moment musical comme il peut y en avoir (malheureusement trop peu) sur le Bassin, organisé par La.so.fa dès 19h30 à la salle des fêtes d'Audenge ce vendredi. Une exposition de Valérie et de ses œuvres en papier ouvrira la soirée. On sait également que l'ancienne marraine de Tout est à nous! (souvenez-vous ici et là), la ferretcapienne Sandra Christel sera invitée sur un morceau de Maxime comme il a pu l'indiquer sur Facebook. Autant dire que pour 5€ on a de quoi bien débuter le weekend et/ou poursuivre ses vacances (ou pas) d'une excellente façon !!
Et Wood ne s'arrête pas là parce qu'il sera le 26 mars à l'Hérétic de Bordeaux dans le cadre du tremplin Emergenza ! Réservez votre jeudi.
Oui, il n'est jamais facile de juger le travail d'un ami tout en étant neutre. Mais il est tellement simple de dire que l'on a aimé un album quand celui-ci frôle la perfection !
Une beau moment musical comme il peut y en avoir (malheureusement trop peu) sur le Bassin, organisé par La.so.fa dès 19h30 à la salle des fêtes d'Audenge ce vendredi. Une exposition de Valérie et de ses œuvres en papier ouvrira la soirée. On sait également que l'ancienne marraine de Tout est à nous! (souvenez-vous ici et là), la ferretcapienne Sandra Christel sera invitée sur un morceau de Maxime comme il a pu l'indiquer sur Facebook. Autant dire que pour 5€ on a de quoi bien débuter le weekend et/ou poursuivre ses vacances (ou pas) d'une excellente façon !!
Et Wood ne s'arrête pas là parce qu'il sera le 26 mars à l'Hérétic de Bordeaux dans le cadre du tremplin Emergenza ! Réservez votre jeudi.
Oui, il n'est jamais facile de juger le travail d'un ami tout en étant neutre. Mais il est tellement simple de dire que l'on a aimé un album quand celui-ci frôle la perfection !