"Elles n'ont rien à perdre", "une équipe vaillante", "elles ont montré de l'engagement, sûrement plus que nous" ... l'ensemble de l'Union Mios Biganos-Bègles ne peut que saluer la performance des hollandaises durant ces deux matchs de Challenge Cup. Et pourtant, ce club basé à Emmer n'est que 184ème au classement européens des équipes féminines de handball (l'UMB-B est 43ème). Cet été, au moment du tirage nous aurions pu croire à une qualif' facile ... ça aurait été (presque) dommage. "Pour le public, pour le suspense c'est génial" dit même Bernard Coly le président de l'Union, également bluffé de la performance des joueuses néerlandaises.
Déjà contre Nice au milieu du mois, et déjà à Jean Dauguet l'UMB-B avait jouait avec nos cœur dans un match très serré. "Les filles aiment se faire peur" ironise le Président. Rebelote donc à Bordeaux pour ce match retour de Coupe d'Europe.
Pour rappel, au match aller les joueuses de Manu Mayonnade avaient obtenu une victoire à l'arrachée à plus de 1260 km de chez elles, 28-29 (score à retenir pour la suite de "l'histoire"). Avec du recul, Marion Maubon, capitaine de l'équipe reconnait que l'équipe "n'était pas prête au match aller".
Retour à Bordeaux pour ce deuxième match dans une salle Jean Dauguet qui ne fait pas le plein. On y retrouve notamment Cédric Pain, le maire de Mios, fidèle parmi les fidèles. Mais aussi quelques supporters hollandais, qui comme les Toro's il y a une semaine, on dû braver les kilomètres pour arriver chez nous. Chapeau !
C'est Mireya Gonzalez (UMB-B) qui marque le premier but du match après 37 secondes de jeu. Ça commence pas trop mal, jusqu'à ce que le Schuler Afbouwgroep/DOS réagisse en inscrivant trois buts à la suite. 1-3, 2-3, (...), 4-6, (...), 9-10, 10-10 ... le score évolue ainsi, aucune équipe ne creuse l'écart, mais c'est les visiteuses qui sont devant à chaque fois. Jusqu'à la 26ème minute où Chloé Bulleux permet aux siennes de prendre enfin les devants (12-11). Ce fut de courte durée. Le score est de 13-14 à la mi-temps. "Y'avait seulement deux trois filles qui jouaient le jeu" avoue Manu Mayonnade l'entraîneur girondin à la fin du match à propos des 30 premières mi-temps, gérées par Schuler, qui n'est pas "pas venus pour beurrer les sandwichs !" comme dirait Bernard Blier dans les Tontons Flingueurs.
Au retour des vestiaires c'est Julie Foggea qui entre en jeu et qui remplace donc Charlotte Deschamps (qui aura fait une bonne première période) dans les buts de l'Union.
Le rythme ne change pas, les hollandaises sont toujours devant jusqu'à là 50ème minute, moment où l'Union passe devant pour la première fois de la deuxième mi-temps grâce à .... Chloé Bulleux qui tient son équipe en vie. Mais là aussi c'est de courte durée. Les buts s'enchaînent et paradoxalement les arrêts aussi. "Julie, Julie, Julie" crie alors le public après ses nombreux arrêts. Rianne Leffers son homologue hollandaise est tout aussi extraordinaire et sauve son équipe plusieurs fois.
Le plus gros écart du match en faveur de l'Union est de +2, avec notamment des buts de Noémie Lachaud qui, pourtant sèchement bousculée en attaque, arrive à faire des merveilles avec le ballon. Alice Durand et Myriam Borg-Korfanty mettent elles aussi la balle au fond des filets.
Alors qu'il reste 15 secondes dans le match, Bovenberg (Schuler) croit assommer l'Union en inscrivant un beau but (27-29). A ce moment là c'est le club hollandais qui se qualifie compte tenu du score du match aller (28-29). Seulement voilà, un match de handball dure une heure. Et c'est à la 60ème minute que l'Union Mios Biganos-Bègles obtient un penalty ! Et si en tribunes nous tremblons à en faire tomber notre stylo, Myriam Borg-Korfanty s'avance et ne tremblote même pas un peu ! Faut dire que la championne du monde 2003 en a vu d'autres. Le pessacaise envoie le ballon dans les caisses adversaires. Le score est le même qu'au match aller, mais cette fois ci en faveur des hollandaises. 28-29. Et pourtant Jean Dauguet est debout et hurle de joie. Le penalty transformé par Myriam envoi les deux équipes en séance de ... penaltys !
Déjà contre Nice au milieu du mois, et déjà à Jean Dauguet l'UMB-B avait jouait avec nos cœur dans un match très serré. "Les filles aiment se faire peur" ironise le Président. Rebelote donc à Bordeaux pour ce match retour de Coupe d'Europe.
Pour rappel, au match aller les joueuses de Manu Mayonnade avaient obtenu une victoire à l'arrachée à plus de 1260 km de chez elles, 28-29 (score à retenir pour la suite de "l'histoire"). Avec du recul, Marion Maubon, capitaine de l'équipe reconnait que l'équipe "n'était pas prête au match aller".
Retour à Bordeaux pour ce deuxième match dans une salle Jean Dauguet qui ne fait pas le plein. On y retrouve notamment Cédric Pain, le maire de Mios, fidèle parmi les fidèles. Mais aussi quelques supporters hollandais, qui comme les Toro's il y a une semaine, on dû braver les kilomètres pour arriver chez nous. Chapeau !
C'est Mireya Gonzalez (UMB-B) qui marque le premier but du match après 37 secondes de jeu. Ça commence pas trop mal, jusqu'à ce que le Schuler Afbouwgroep/DOS réagisse en inscrivant trois buts à la suite. 1-3, 2-3, (...), 4-6, (...), 9-10, 10-10 ... le score évolue ainsi, aucune équipe ne creuse l'écart, mais c'est les visiteuses qui sont devant à chaque fois. Jusqu'à la 26ème minute où Chloé Bulleux permet aux siennes de prendre enfin les devants (12-11). Ce fut de courte durée. Le score est de 13-14 à la mi-temps. "Y'avait seulement deux trois filles qui jouaient le jeu" avoue Manu Mayonnade l'entraîneur girondin à la fin du match à propos des 30 premières mi-temps, gérées par Schuler, qui n'est pas "pas venus pour beurrer les sandwichs !" comme dirait Bernard Blier dans les Tontons Flingueurs.
Au retour des vestiaires c'est Julie Foggea qui entre en jeu et qui remplace donc Charlotte Deschamps (qui aura fait une bonne première période) dans les buts de l'Union.
Le rythme ne change pas, les hollandaises sont toujours devant jusqu'à là 50ème minute, moment où l'Union passe devant pour la première fois de la deuxième mi-temps grâce à .... Chloé Bulleux qui tient son équipe en vie. Mais là aussi c'est de courte durée. Les buts s'enchaînent et paradoxalement les arrêts aussi. "Julie, Julie, Julie" crie alors le public après ses nombreux arrêts. Rianne Leffers son homologue hollandaise est tout aussi extraordinaire et sauve son équipe plusieurs fois.
Le plus gros écart du match en faveur de l'Union est de +2, avec notamment des buts de Noémie Lachaud qui, pourtant sèchement bousculée en attaque, arrive à faire des merveilles avec le ballon. Alice Durand et Myriam Borg-Korfanty mettent elles aussi la balle au fond des filets.
Alors qu'il reste 15 secondes dans le match, Bovenberg (Schuler) croit assommer l'Union en inscrivant un beau but (27-29). A ce moment là c'est le club hollandais qui se qualifie compte tenu du score du match aller (28-29). Seulement voilà, un match de handball dure une heure. Et c'est à la 60ème minute que l'Union Mios Biganos-Bègles obtient un penalty ! Et si en tribunes nous tremblons à en faire tomber notre stylo, Myriam Borg-Korfanty s'avance et ne tremblote même pas un peu ! Faut dire que la championne du monde 2003 en a vu d'autres. Le pessacaise envoie le ballon dans les caisses adversaires. Le score est le même qu'au match aller, mais cette fois ci en faveur des hollandaises. 28-29. Et pourtant Jean Dauguet est debout et hurle de joie. Le penalty transformé par Myriam envoi les deux équipes en séance de ... penaltys !
Fait rare dans un match. Les deux équipes devront donc arracher leur qualification aux tirs au but. "A 25 ans, c'est la première fois que ça m'arrive" nous confie Marion Maubon. Buleux pour l'Union, Bovenberg inscrivent chacune leur péno. Julie Foggea en arrête un. Gonzales, qui aura marqué le premier but du match voit son tir atterrir sur le poteau dans la foulée ... Durand et Borg-Korfanty transforment leur tir. Foggea elle, a la très bonne idée d'en arrêter un deuxième ! Marion Maubon à la balle de qualif' dans les mains. Balle qui terminera au fond des filets ! L'Union a eu chaud, l'Union a tremblée mais l'Union se qualifie pour les 8è de finale de la Challenge Cup, 28-29 / 4 t.a.b. à 2 dans un match qui aurait pu basculer d'un côté comme de l'autre. |
"Je ne sais pas à quoi ça se joue" reconnait la capitaine girondine auteure du penalty de la qualification. "Je ne suis pas tireuse de penaltys habituellement" se confie t-elle. Impossible de ne pas tourner notre micro vers une des héroïnes du match, Julie Foggea qui nous parle de cette séance de tir au but, une première dans sa carrière: : "c'était tellement excitant, tellement bien, j'ai adoré". Si pour nous, il était impossible de tenir en tribunes, ça semblait être tout le contraire pour la gardienne guadeloupéenne. "On a juste eu le mérite de ne pas baisser les bras" analyse Manu Mayonnade après cette "qualification dans la douleur". Cette équipe de Schuler méritait évidemment mieux. A montré de belles choses et peut être fière de ces deux matchs pour sa toute première participation dans une compétition européenne. | "Bravo pour ce super parcours ! Bon retour" ! |
Deux victoires à la suite à Jean Dauguet, obtenues dans la douleur, la salle commence à réussir au club girondin qui retrouvera cette salle contre Issy-Paris le 18 janvier en championnat. "C'est un plaisir de jouer dans cette salle" dit Bernard Coly qui demandera de faire joueur le 8ème de finale de Challenge Cup à Bordeaux, en fonction des disponibilités. Nous connaîtrons d'ailleurs le futur adversaire de l'Union ce mardi.
La soirée s'est poursuivie dans une extraordinaire convivialités entre les deux clubs, notamment sur les quais de la capitale girondine. Le handball qu'on aime, tout simplement.
La soirée s'est poursuivie dans une extraordinaire convivialités entre les deux clubs, notamment sur les quais de la capitale girondine. Le handball qu'on aime, tout simplement.
ILS ONT DIT QUOI ?
Manu Mayonnade > Charlotte Deschamps + Julie Foggea > Marion Maubon > Bernard Coly > | |